Voici une bien belle traversée vers les montagnes du  Sud-Est ! Attention, le dénivelé réel est supérieur à ce qu'annonce Openrunner, sans doute plus proche de 9300m+. Pensez à l'ascension du Télégraphe et du Galibier en fin de parcours, et adaptez vos braquets en conséquence. Enfin, cette Flèche de France ne peut se faire que dans la fenêtre d'ouverture du Galibier à la circulation. Du fait de l'altitude, prévoyez de fortes disparités thermiques entre le col et les vallées. Le parcours vous fera quitter la région parisienne par la forêt de Sénart puis celle de Fontainebleau. Vous traverserez l'est du Gâtinais français, puis les collines de l'Yonne dont vous longerez la vallée sur une belle piste cyclable (ne loupez pas les rochers du Saussois !). Quelques bon raidards vous attendent pour rallier la merveilleuse basilique de Vézelay, et ce n'est qu'un début, car il faut désormais traverser le Morvan. Admirez au passage la demeure de Vauban à Bazoches, puis les lac de Chaumeçon et des Settons, avant de plonger sur la belle cité d'Autun. Le bocage bourguignon qui suit est bien vallonné encore, et vous ne trouverez du plat qu'en traversant le Rhône, à Fleurville (vous passerez devant les ateliers Berthoud). Objectivement, sauf avec du vent dans le dos, la traversée de la Bresse, puis des Dombes, toute plates, n'est pas la partie la plus belle du voyage, mais c'est une acalmie pour les jambes ! Dès que vous passez à l'oues de Lyon, le relief se plisse à nouveau, vous traversez le sud du Bugey et arrivez en Savoie. L'arrivée sur le lac du Bourget se fait par le tunnel du Chat, qui a un magnifique aménagement cyclable et évite le col du même nom. Attention à la descente sur la lac, elle est bien raide et bien fréquentée. La traversée de Chambéry se fait par un réseau de pistes cyclables bien sécurisées mais peu roulantes : nous avons privilégié la sécurité, prévoyez de perdre un peu de temps dans cette longue zone urbaine. Vous remonterez ensuite les vallée de l'Isère puis de l'Arc. Finalement la montée de la Maurienne se fait sur des aménagements corrects qui rendent la circulation supportable. Enfin, l'ultime difficulté se dressera devant vous à Saint Michel de Maurienne, point de départ de l'ascension du Télégraphe, suivie d'une descente insignifiante, puis du Galibier, où vous aurez assurément les encouragements des marmottes.Après le panneau 2642m, il ne vous reste qu'à déguster les 8km de lacets somptueux qui descendent sur le Lautaret, et la glissade proprement jouissive en roue libre sur 30km jusqu'à Briançon ! Bonne route !